Monday, February 06, 2006

Crevez, vermines


Detective Bureau 2-3

Qu’est-ce qui peut bien faire que j’aime tellement Seijun Suzuki ? Je ne sais pas trop. Il fait un peu partie de ma nouvelle vie, au côté de Wong Kar Wai, Hong Sang Soo, Cocteau, René Crevel, les Smiths. Des éléments un peu bizarre, rentrés sans que je leur demande. Je n’ai eu que deux vies pour l’instant : d’octobre 2003 à Juin 2004 et de Juillet 2004 jusqu’à une date indéfinie. Ma première vie s’est fini de la même façon qu’elle a commencé : un peu dégueulasse, très embrouillée, vierge. Dans cette espace confiné, tout a été bouleversé chez moi : j’ai découvert les films, Lost In Translation, Elephant, j’ai pas mal lu, je n’ai plus pu me débarasser des Libertines. Ma deuxième vie, c’est l’ancrage de l’espoir, puis sa disparition. Toute l’histoire, c’est la bataille désespoir contre espoir et l’on se demande si ce dernier va réapparaître un jour. En y repensant, ça résume bien ce que j’écris : Champs Elysées, Manuel de Cristallographie, c’est ma deuxième vie, Le Poumon, Céline, et ma nouvelle tentative de roman, Nos Nuits Ardentes, c’est ma première vie. Ma première vie, une sorte d’errance, une recherche faites d’expérimentations très bonnes, très mauvaises, qui s’enchaînent, se donnent du sens. Revenons-en au propos de base. Seijun Suzuki est entré dans ma vie sans que je l’attende. Comme toutes les grandes figures de ma deuxième vie, j’ai d’abord était vaguement intéressé, puis plutôt lasse, très attiré, jusqu’à ce qu’elles fassent partie de moi. Mais c’est vrai qu’on a plus facilement envie de s’habiller comme Pete ou Carl que comme Morrissey et Seijun Suzuki. Et pourtant, au lieu de ce qu’on voudrait être, ils sont ce que nous sommes.

Seijun, c’est la beauté fortuite d’une tasse de thé parce que par hasard, je l’ai orienté d’une telle façon sous ma lampe. Seijun sublime le réel sans faire de films. A aucun moment, on ne détecte de jeux d’acteurs ou de jeux de lumières. On peut les déduire d’après ce qui se passe, d’après la beauté des plans, mais ils ne sont pas visibles. Seijun a cette force, la même que Wong Kar Wai, celle dont parle Catherine Vaubaun dans I Heart Huckabees. Grâce à lui, tout est connecté, je suis Joe Shishido, Joe Shishido est ses joues, etc. Je placerai Detective Bureau 2-3 juste après la Jeunesse de la Bête, suivi de La Marque du Tueur. Le reste est en rentré, parce qu’il n’y a pas Joe Shishido. Joe et Seijun forment un couple magique qui a la puissance de sortir de l’écran. Je me souviendrai à jamais de ma première vision de la Jeunesse de la Bête, je me rappelle exactement de l’atmosphère dans ma chambre, du temps qu’il faisait noir, du couloir qui n’était pas allumé. C’était il y un an. Il est tellement difficile de parler autrement de Seijun et Joe. Résumer les films serait inintéressant. Les théoriser serait un boulot de vieux critique chiant. Seijun et Joe marchent pour moi. Seijun et Joe vivent en moi. Alors c’est impossible de les raconter, de les donner à quelqu’un d’autres, pour aucun argent, aucun sentiment.



C’est Noël. C’est supposé l’être. Je n’en vois pas les stigmates. Je suis coincé sur la quatrième page de Nuits Ardentes. J’aimerai pouvoir écrire des choses aussi prenantes que ce que j’ai écrit ici dans le passé, mais c’est tout bonnement impossible, puisque ça parle de minuscules morceaux de moi, compréhensibles uniquement par moi. Serai-je un jour capable d’écrire quelque chose sur un(e) autre que moi ? C’est le seul cadeau de Noël que je demande vraiment au Père Noël, sans y croire, en sachant qu’il m’observe, comme le sait Stevie Griffin quand il commande de l’uranium. Je suis censé être entrain d’écrire cette quatrième page de Nuits Ardentes. Et je ne sais pas quoi dire. Ou plutôt je sais trop. J’aimerai être surprenant, j’aimerai prendre à la gorge et transformer le lecteur. Lui donner une sensation de vide. Ne pas savoir le faire ne veux pas dire que j’écris mal ou que je n’est aucun chance de réussir à publier un livre. Non, j’aimerai avec cette capacité pour moi, simplement. Pour pouvoir être fier. Le secret, c’est que j’aimerai me prendre à la gorge, me transformer, et me donner une sensation de vide autour de moi. Je suppose que ce sont les états d’âmes de ceux qui essayent d’écrire.


Dans la période de Noël, normalement, j’ai de la bonne musique, des surprises et quelques surprenantes séances de cinéma. Pour l’instant, je n’ai rien eu de tout ça. Rien de très existant à fouler la terre musicale depuis pas mal de temps ce qui fait que je réécoute Louder Than Bombs des Smiths et la BO de Champs Elysées. Au cinéma, il n’y a guère que Trois Enterrements qui était à voir et c’est une bouse sans nom (mauvaise musique, caricatural, scénario moulé dans 21 grammes, réalisation pas forcément époustouflante, très mauvaise caractérisation des personnages, volonté manifeste d’en faire une parabole= pleins d’erreurs, aucune grandeur, à part les 5 secondes où ils ne trouvent pas Jimenez, qui devient une espèce d’Albion dont Melquiadès était nostalgique alors qu’elle n’a jamais existé –mais l’inconsistance du scénario vient vite boucher la brèche). Côté dvd, Sympathy for Mr Vengeance était du niveau de Trois Enterrements, Huckabees très sympa mais pas bouleversant en tant que film. Il n’y a que Seijun Suzuki pour graver quelques images dans ma tête, des couleurs, le rouge, le blanc de la salle de bal dans la scène finale du Vagabond de Tokyo. Je devrai peut-être d’ors et déjà m’acheter le dvd d’Hong Sang Soo ou des Marx Brothers.



Ou bien . Ou bien est-ce moi qui déconne dans tout ça. Moi qui n’arrive plus à savourer les instants qui faisaient mon bonheur précédemment. J’ai parlé plus tôt de deux vies. En réalité il y en a une troisième qui a commencé en avril 2005, mais je ne l’ai pas mentionné car il s’agit de la vraie vie. Et je suis encore coincé dedans. Toujours dans la même crise, se sentir inutile, perdre son temps, tout le temps, dans n’importe quelle situation. Je n’arrive plus à respirer avec mon Poumon. Transformer tout en magie. Trop d’échecs peut-être. Trop d’obstacles passés. Trop d’obstacles à venir. Réussir à les franchir tous, c’est réussir ma vie. Ni plus ni moins. Le temps file beaucoup plus vite qu’avant. Le temps joue contre moi. Les éléments se déchaînent pour m’arrêter. Ce qui veut dire que, malgré ce que nous pouvons bien dire, je suis sur la bonne voie.

Ma propre petite théorie, c’est qu’au milieu de tout ce chaos, la vie nous donne des preuves de sa propre cohésion, de l’existence, au moins à la base, d’un sens. Ces preuves, c’est ce que nous appelons les belles choses de la vie. Par exemple, quelques jours plus tôt, je croise pour la deuxième fois un car de touriste qui me donne l’impression de tourner en rond à la recherche du centre ville. Sur sa plaque d’immatriculation, allemande, je lis les quatre premières lettres qui sont : « LöST ». Ce sont des choses qui ne s’inventent pas. Comme, je traîne près du Corpus Delicti en attendant que la librairie où j’ai commandé les invisibles n’ouvrent. Dans une très petite rue, je crois une fille magnifique, vraiment, avec des yeux verts, des vêtements extraordinaires, des cheveux bruns et une coupe magnifique, longue, naturelle et travaillée. Immédiatement, elle me fait penser Sophie Auster. De retour chez moi, j’ouvre le magazine de la FNAC pour la trouver en première page avec l’annonce de son passage à Strasbourg le 6 janvier (même si c’est pour me rendre compte plus tard que ce concert semble annulé). Ou bien, j’imprime une très vieille couverture de Faust trouvée sur internet lors de mes recherches sur Down In Albion. En fait, elle ressemble beaucoup à la couverture de cet album. Cet un scan d’un livre de bibliothèque. Il y a le numéro en haut à gauche, le tampon de la bibliothèque, etc. Et il se trouve que cette bibliothèque est celle d’un certain Dr Scherer. Soit un « n » de moins que mon propre nom de famille. Le tampon indique la date de 1887. Tout ce que recoupe. Quand on sait que je voulais utilisée cette image pour la couverture du Manuel de Cristallographie, et quand on connaît l’histoire interne à mon roman à propos de ce titre et de cette couverture … Tout se recoupe.


Ça y est, je ressens l’esprit de Noël. Avoir reçu deux de ses indices en un jour m’a aidé. Et puis il y a eu Ghostbusters II à la télévision, les facéties de Bill Murray, retrouver un medley magnifique de Chet Baker, regarder Anything Else en dvd ce soir, la reste n’a (presque) plus d’importance, même le fait que Nos Nuits Ardentes est toujours bloqué à trois pages alors que je devrai déjà être à cinq.



Encore une preuve le déroulement du monde a une causalité : la playlist random de mon lecteur mp3 suit une trame unique. Parfois, je l’écoute et je retrouve dans enchaînement de chansons que j’ai déjà entendu, la dernière fois que j’en suis servi quelques heures ou jours plutôt. J’écoute, je dépasse le stade où je m’étais arrêté précédemment et découvre de nouveaux enchaînements. Ce qui veut dire que ce que j’écoute de cette façon-là, toutes les chansons, font partie d’un fil, tiré à l’infini par les possibilités de combinaisons, sur lequel j’avance, innocent et ignorant, que je retrouve un enchaînement, c’est que j’ai reculé de quelques minutes sur le fil, puis je recommence à découvrir le fil inconnu. Il n’y a pas de hasard.


Alors pourquoi est-ce que je n’en profite plus ? Pourquoi je n’arrive plus à savourer la moindre chose ? Pourquoi ne suis-je pas entrain d’écrire Nos Nuits Ardentes, au lieu d’être là à être fatigué et à (mal) bloguer ? La réponse à cette question est forcément dans la fonction random de mon lecteur mp3, dans l’écran rayé qui indique, parmi les quelques 3200 chansons chargées, « That’s the story of my life » du Velvet dans une version étrange, qui commence au bout milieu d’une phrase et où la voix de Lou Reed est plus fragile que jamais.

Je ne comprends pas pourquoi quand je repense à cette année, je brois du noir. Bien sûr, j’ai quelques idées. Mais quand même, quels bons moments y-at’il eu …

Regarder Pete live à Bricklane le 4 janvier
Le soir de la Saint Valentin à écouter Adam Green
Lire les Chroniques de Dylan à la fenêtre d’un salon de thé
Voir la Vie Aquatique
Voir une fille jeter des fleurs dans le Rhin à Strasbourg
Voir Garden State pour la première fois à Strasbourg
Chercher, sous la pluie, complètement paumé, la bo de garden state à la sortie de cette séance
Participer à cet atelier d’écriture
Voir Dig pour la première fois et y rencontrer le fantôme de Camille Goemans
Ecrire fiévreusement sur elle à la bibliothèque
Découvrir Le Grand Ecart de Jean Cocteau, par hasard sur un marché.
Enfin lire Détours de René Crevel
Aller à Paris. Voir Devendra Banhart. Me saouler à la terrasse d’un restaurant chinois. Voir les Champs Elysées
Aller aux Eurockéennes, voir Coco Rosie en vrai, The National, Interpol, etc. Me rendre compte que je tiens mieux l’épuisement qu’avant.
Découvrir Chungking Express le lendemain des Eurockéennes.
Voir Locataires de Kim Ki Duk et en sortir inspiré.
Me baigner sous un orage
Voir In The Mood For Love en plein air
Picnicer et se saouler avant de voir Sideways
Ecrire le Manuel de Cristallographie en aout.
Ecouter Television dehors quand il fait beau, en mangeant une glace à la verveine et au pain d’épice.
Me retrouver totalement seul en septembre.
Me balader dans Rome gelé en écoutant l’album « Legs 11 » des Libertines
Voir Match Point à 11 heures du matin un dimanche à Strasbourg
Lire l’Attrape Cœur dans le train en revenant de cette journée, dans un compartiment plongé dans le noir, entouré de deux filles qui lisent et d’une qui dors.
Lire Le Diable au corps en allant à Strasbourg un autre jour par le train
M’endormir en écoutant la bo de Match Point dans le train du retour.
Voir le Cameraman de Buster Keaton à l’option cinéma
Télécharger et écouter Down in albion quasiment en même temps qu’il a surfacé sur le net
Lire cette interview de Peter dans Rock’n’folk à la médiathèque, le soir.
Aller directement après dans la vieille piscine municipale de 1900.
Découper les pages du rock’n’folk, discrètement, à la médiathèque.
Mettre un point final au Manuel de Cristallographie.


Elle était splendide cette année, alors quoi ? J’ai commencé à travailler. Mes amis sont tous partis depuis septembre et nous avons tous changé. Il y a eu moins de bons films. Il y a eu plus de choses, parfois décevantes tout en restant bien, comparés aux sentiments simples, mais gravés à jamais, des années précédentes, comme attendre un bus en sortant pour la première fois de Lost In Translation.

Et puis cette année, c’est officiel, je suis devenu fou. J’ai peté un plomb, j’ai régressé jusqu’aux pires moments de l’adolescence.
Je peux le dire parce que nous sommes le 32 décembre et je suis à Rome. Rien n’a d’importance durant cette période, rien n’est réel et rien n’existe.
J’écris ça parce qu’il faut que j’exorcise cette folie. Elle a commencé, sans erreur possible, avec mon stage, fin avril. Là-bas, j’ai fait des choses dont j’ai encore honte mais que je recommencerai demain si j’y retournais. Et je ne veux pas les refaire. J’ai eu des hallucinations. J’ai volé des choses. Je me suis caché dans des endroits sombres. J’ai fait des malaises. J’ai eu peur . J’ai été ridicule. Aujourd’hui je sais encore que ce qui m’est arrivé à cette période m’a transformé pour le pire et parfois je rechute. Et malgré ça ils me reprennent comme quoi en aucun cas il n’y a de justice. Et moi, je suis prêt à retomber dedans, quelque chose en moi le souhaite même. Le pire de moi. J’écris ça parce que je ne veux pas le refaire. Si je le dis dans mon blog, ça n’arrivera pas, c’est de la magie. JE NE VEUX PAS REDEVENIR FOU. JE VEUX FAIRE MON STAGE ET RESTER MOI MÊME. Il y a cette photo d’identité qui a été prise de moi là-bas. Je suis maigre à faire peur, j’ai la peau jaune, des cernes sous les yeux, et la photo est tellement claire que je semble me dissoudre dans le décor. Dès que j’ai vu cette photo, j’ai su qu’elle ferait parti de la couverture du Manuel de Cristallographie. A la rentrée, j’en finirai le design. J’enverrai le manuscrit à des éditeurs après avoir fini la deuxième correction orthographique. Quoi qu’il advienne, je verrai si toute cette folie était vaine…

Quoi qu’il advienne, je dois écrire Nos Nuits Ardentes. S’il n’y a que sexe, douleur et souvenirs qui existent sur terre, alors ce sera le matériau de ce bouquin. Je dois l’écrire comme un peintre, me relier à mon passé. Je dois oublier mon esprit et me servir du reflet de mon corps comme d’un passage vers mes personnages. Je dois tout bouleverser et leur donner un avenir des plus incroyables. Je dois le finir avant le 25 janvier ou alors j’enverrai Le Poumon après l’avoir décrassé de ces fautes d’orthographes. Je dois toucher au paradoxe de l’humanité, être bon tous le temps comme les meilleurs moments de blog, transcender la narration et l’histoire. Et J’Y ARRIVERAI.



Cette nuit, comme pour exorciser tout ce que j’ai pu écrire dans le post précédent, je fais un rêve des plus prenants, un de ceux qui vous hantent encore le matin, comme je n’en ai plus fait depuis longtemps. Le début se situait dans un parc, légèrement semblable aux jardins des Tuileries, mais tout les parcs se ressemblent en gros plan, et il avait un petit garçon, son chien, et peut être plus loin, le père du garçon. Je ne sais plus pourquoi, j’ai frappé ce petit garçon. Très durement. Je reste persuadé que j’avais une raison et que ce garçon méritait vraiment vraiment ce que je lui ai fait subir. Quoi qu’il en soit, je l’ai très gravement amoché. Je fuis, je prends un bus, discute paumé le chauffeur, le prenant pour ma grand mère, les choses s’arrêtent là. A l’université, j’erre dans les couloirs. Je fais plusieurs conneries habituelles: j’espionne dans les chiottes, j’essaie d’ouvrir des casiers, etc. Mon téléphone sonne. J’apprends que le père du petit garçon me fait un procès pour coups et blessures sur un mineur de moins de 16 ans. Je risque très gros. Complètement hébété, je m’approche d’une fontaine à eau, m’appuie contre elle et discute avec la fille splendide qui se trouvait à côté. Elle compatit, me regarde avec un air de tendresse comme on en a jamais porté sur moi. Le jour du verdict je suis dans le Tribunal et en même temps d’un espèce d’énorme magasin de piscine. La cour me condamne à 23000 euros de dommages et intérêts pour la famille du petit garçon et n’étant pas solvable, ce sera mes parents qui auront à en supporter la charge. Ils m’assurent que tout ira bien mais je sais qu’ils doivent payer les traites de la maison. Simultanément, je deviens fou dans le tribunal et prend une grande inspiration sur le plongeoir du magasin de piscine. J’hurle au juge que je veux aller en prison, je paierai ma dette ainsi, je pourrai y travailler et payer les dommages et intérêts de cette façon, au fur et à mesure, ou bien emprunter la somme juste avant d’être incarcéré et la remboursé de la même façon, en travaillant pour le système carcéral. Je ne veux pas que mes parents aient à racheter des fautes que j’ai commises moi-même. Le juge n’écoute pas. Sur le plongeoir du magasin de piscine, je repense à la jeune fille de la fontaine à eau et j’entends ma voix remplir le tribunal. Du haut d’une demi douzaine de mètres je saute dans une piscine aux parois transparentes, le bleu artificiel de l’eau devient mon monde et ma chute dans ce vide de coton ne s’arrête pas.

J’aimerai, comme Bret Easton Ellis, avoir sept ans, sept jour sur sept pour écrire un roman. Au bout de tout ce temps, c’est forcément un bon roman qui sort, ne serait-ce que parce que je pourrai le réécrire deux ou trois fois par an jusqu’à arriver à la perfection.


Rêve prémonitoire : hier j’ai effectivement couru après un gosse avec une furieuse envie de l’assassiner. Et en plus il l’avait mérité. Ce n’est pas intéressant d’en dire plus, mais ça justifie mon rêve.



Ça y est, je l’ai enfin cette idée qui n’est pas autobiographique, que ne parle pas de moi, qui ne s’inspire pas que des mes fantasmes personnels. A la page 6 des Nos Nuits Ardentes, en version nouvelle. Je ne dis pas que c’est l’idée du siècle, mais c’est une idée, vivante et indépendante. Du coup, ça dépendra de la tournure des choses mais je considère la nouvelle comme une étude pour le roman du même nom et je ne sais pas si je vais pas plutôt utilisé Le Poumon comme une nouvelle pour participer au concours d’écriture.

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