Thursday, February 17, 2005

Release (15 février 2005)

Petite gymnastique du jour, à côté de la paresse, du vide, qui font partie de mon mode de vie depuis toujours et doivent absolument continuer si je veux être productif :

La soirée d’hier se termine joyeusement par Donnie Darko. Evidemment génial, comme d’habitude. Et puis vers 2 heures de matin, je dors.

Drôle de sommeil. Grandiose, messianique, tout simplement parce que Donnie Darko est un totem.

Donnie Darko a pris part aux événements d’octobre 2003. Tout comme le premier album d’Interpol mais celui-ci à un peu perdu de sa magie avec le temps.

Donc, un sommeil qui ne se différencie pas tellement de l’éveil. A un moment, je suis pleinement conscient de mes rêves dans le sens où je peux en tirer des conséquences, pas dans celui où je peux influer dessus.

Je rêve de beaucoup de choses je suppose mais je ne me souviens que d’un passage : je suis à la médiathèque, que l’on appelle la Filature à Mulhouse, et je cherche des disques. En fait, cela recoupait mon planning pour aujourd’hui, je m’étais fixé l’objectif de fouiller de fond en comble les bacs ce matin. Dans mon rêve, j’étais plongé dans le bac des P, et je tombe sur un disque à la couverture entre le brun et le vert, du kaki dirons-nous, et dessus un dessin en noir, presque invisible. C’est là que je reprends conscience et que je me dis qu’il va falloir que je fouille effectivement le bac des P le lendemain, dans la réalité. A ce moment là, je suis probablement éveillé, je ne suis plus dans le rêve, même si j’en ai l’impression. Dernier souvenir : le groupe a un nom dans le genre « Pretty » quelque chose.

Et aujourd’hui, nous y voilà. Il a neigé, certains jardins sont blancs, d’autres absolument pas. Je rentre dans la médiathèque, je fouille les P … et je le reconnais immédiatement.

Cet album vu dans mon rêve, c’est l’album Release, des Pet Shop Boys.

Je l’écoute en ce moment même chez moi. Il est très bon. Johnny Marr joue dessus. Pourtant, il n’est pas transcendant, bien qu’il soit d’excellente facture. Qu’est-ce qui se cache derrière lui ? Je l’écouterai jusqu’à ce que je trouve.

Dans Donnie Darko, il y a cette scène au départ, Head Over Heels la caméra est à la verticale sur la porte arrière d’un bus. La porte s’ouvre, la caméra bascule à l’horizontal.
A la fin, en sens inverse, la caméra bascule de l’horizontal à la verticale.
Ceci résume absolument bien un mal qui vient de me revenir après des mois d’absence : les vertiges. Je lis, je marche, je regarde la télévision, et c’est la réalité qui décolle.

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