Saturday, February 19, 2005

L’été et les Strokes




Quel bonheur de veiller, de regarder Campus, quelques bons passages parmi les rediffusions (Claude Levy-Strauss, Woddy dans français terrible), rien d’intéressant sur le plateau. Sauf qu’à la fin, incroyable rebondissement Durand annonce les Kills. Le plateau plongé dans un morne sommeil du au direct tardif retient son souffle aux premiers frémissements de la guitare d’Hotel, l’infernal bruit sec gonfle et fait écho contre chaque mur. VV ressemble à une démonesse, Hotel a l’air bien plus intéressant qu’en photo, plus humain en fait. C’est l’alchimie de la ville qui se transforme : ce n’est plus VV la terrienne, ni Hotel l’arrogant. Un couple s’embrasse dans le public quand la chanson finit. The Good Ones, peut-être pas la meilleure du nouvel album. Ensuite, Six Feet Under, après la pub et le journal de la nuit, pas trop mal, mais tellement en dessous des Sopranos…



Peu de choses à dire. Je file à la bibliothèque pour essayer de mettre en ordre mes idées à propos d’un nouveau roman. J’en ressors avec quelques poèmes et trois débuts de roman. A voir. En haut dans la salle d’étude de la bibliothèque, toutes les tables étaient prises, et pas une seule âme rayonnante.

« Freak Scene»
Je revois,
La fille qui danse à 15 heures
Tremblante de la masse de son corps
Elle est muette
Dans son monde en glace
Elle se demande si elle me voit
Je me demande si elle regarde vraiment
Au fond de mes yeux
Ou bien n’est-ce pas une autre ville




Dans un autre ordre d’idée, je range mes disques selon trois catégories de préférences. Géniaux, bons, moyens. Pas de mauvais, même si il en existe certains (ou pas mal) parmi les moyens. Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir jouer sur la promotion, redonné une chance à certains disques. En sachant que la place dans les catégories dépend du nombre de fois où le disque passe sur ma platine.
Je me sens dans une humeur un peu comme ça, de classement. J’ai besoin de mettre de l’ordre dans mes références pour savoir d’où je pars et où je vais. Quitte à faire exploser le système peu après.



« Miles from nowhere »

Brisant les fleurs sur moi,
Ils ne sentent pas leur propre odeur,
Serait-ce de la sueur ou une voix
Qui dit « C’est pas grave »
Le langage des mains,
N’est pas très enrobé.


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