Saturday, March 05, 2005

« Lost blues and other songs »


J’avoue avoir oublié d’arpenter cette rue à 15 heures aujourd’hui. Ma bonne excuse est que je lisais un bouquin de Milan Kundera sur le roman. Donc hein.

Je me sens sur la voie de l’écriture. Là je ne devrais même pas dire ça, parler sans le fard du second degré ou des mots bizarres. Tant pis. Il me faudrait encore une semaine de repos et je pourrai commencer. Malheureusement je n’ai pas cette semaine. Le bon côté des choses, c’est qu’il me reste, à partir de lundi, à travailler sans pause jusqu’au 17 juin. Et après : presque libre. Et les poches remplis d’environ 2000 euros. Qui a quelque chose à dire là-dessus ? Personne. Devant moi j’aurai trois mois de travail, dont deux en total liberté. Un en contrôle romain, mais avec de la chance, l’inspiration sera déjà en roue libre et plus rien ne pourra l’arrêter.

Evidemment je n’ai pas fait tout ce que je voulais en une semaine de vacances. Premièrement finir la correction de Champs Elysées/Les Narcisses. Deuxièmement retourner à Strasbourg. Tout ça n’est que repoussé au temps approprié. Les Narcisses se finiront avant que mars ne fane, c’est promis.


F for fake d’Orson Welles



Si j’étais en forme physique, je vous ferai un long article sur le génie de ce film. Eh bien je ne le ferai pas, il est 00h09, nous commençons ce jour du 20 février en nous endormons. En hésitant entre plusieurs disques. En se demandant si nous arriverons à lire un livre afin de fermer les yeux. En utilisant un pluriel flou pour tromper l’ennui.

F for fake est le plus grand film du monde. Avec Exotica. Tout ça en une semaine, c’est déjà très bien. C’était ça le sens de mon rêve sur l’album Release des Pet Shop Boys. C’était m’entraîner dans l’Arcadie, c’était me faire voir les portes qui existent. Bref, j’ai déjà écrit mieux. Et quand je serai à nouveau quelqu’un de frais et génial, je me rattraperai sur toutes les choses que je n’ai pas dites à propos de ces deux films.

En attendant, comme j’ai l’impression d’arnaquer mes lecteurs (qui n’existent pas, que je ne connais pas, mis à part un vieil ami), je trouverai sans doute quelque chose à rajouter à mon réveil. Un titre déjà. Un vieux poème. Une citation. Quelque chose de neuf ? Des mots défilant près de mes yeux fatigués ?
EDIT : Il commence à neiger. Cela fait 18 heures que j’ai écrit ces derniers mots. Incroyable de voir à quelle vitesse file le temps. Je suis toujours aussi fatigué.



Il a commencé à neiger. Une neige magnifique à voir depuis ma baie vitrée. Elle est gonflée, les flocons forment une masse solidaire. J’écoute Palace Music « Lost blues and other songs » et c’est un disque qui se marie très bien avec la neige. Je pense au futur, et à aujourd’hui . Je n’ai pas tellement d’appréhension. Vivre encore des alchimies…

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